«Muzai»: «non coupable». Ce mot a résonné avec une force particulière aux alentours du tribunal de Tokyo hier. La cour devait se prononcer sur la responsabilité pénale de trois anciens dirigeants de Tepco, l’opérateur de la centrale électrique de Fukushima, dans l’impréparation face au tsunami qui endommagea ladite centrale en 2011, provoquant la plus grande catastrophe nucléaire du siècle.
Les plaignants affirmaient que les trois anciens responsables n’avaient pas retenu, pour des raisons financières, des expertises anticipant la possibilité d’un tsunami, et étaient responsables de 44 décès au...