Le futur accord fiscal avec l'Allemagne n'aura «pas de grandes conséquences» pour le Credit Suisse (CS), estime son vice-président Urs Rohner. Il est trop tôt pour évaluer le poids de l'impôt libératoire prévu et le niveau de la fuite de capitaux à redouter.
Le CS connaît certes le nombre de ses clients allemands, a expliqué Urs Rohner aujourd'hui sur les ondes de la radio alémanique SR. En revanche, la grande banque ignore combien de ses clients seront concernés par cet accord. Ils ne représentent pas une «grandeur significative», selon lui.
Sur l'éventuelle fuite de capitaux vers d'autres places financières, comme Singapour, le vice-président du conseil d'administration du CS ne s'exprime pas directement. Seuls les points principaux de l'accord sont actuellement connus. /ats