Le 24 avril dernier, l'annonce de la fermeture de Merck Serono provoquait un électrochoc. Fleuron de l'économie genevoise, le groupe pharmaceutique annonçait l'abandon de son site et la suppression de 1250 emplois.
Cette annonce inattendue a occupé dirigeants et syndicats pendant plusieurs mois, sans que le groupe allemand fasse marche arrière. Il a servi de coup de semonce. Les multinationales allaient-elles quitter la cité de Calvin, devenue trop chère?
Merck Serono a été considéré comme un cas isolé, celui d'un secteur obligé de comprimer ses coûts sous l'effet d'une concurrence mondiale ...