C’est la tête haute que le président argentin Mauricio Macri a atterri jeudi à Washington, pour participer à un sommet sur la sécurité nucléaire. La veille, à Buenos Aires, à l’issue d’un débat marathon de treize heures, le Sénat a adopté, par 54 voix contre 16, l’accord signé le 1er mars entre l’Argentine et ses créanciers parmi lesquels les «fonds vautours».
Pour le pays latino-américain, écrasé par sa dette, qui s’était déclaré en cessation de paiement en décembre 2001, une page historique se tourne. Grâce au feu vert des sénateurs qui suit celui des députés, l’Argentine ...