L’Allemagne, qui assumera la présidence du G20 l’an prochain, s’est retrouvée sous pression à Washington pour qu’elle participe davantage aux «efforts collectifs» de relance de la croissance mondiale, en augmentant ses dépenses.
«Certains pays disposent de marge de manœuvre budgétaire. Parmi eux, il y a sans aucun doute le Canada, l’Allemagne ou encore la Corée du Sud», a affirmé la directrice générale du FMI, Christine Lagarde, en ouvrant la réunion d’automne du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale à Washington. «C’est la première fois qu’elle désigne nommément l’Allemagne», a assuré une source européenne, rappelant que la directrice générale se contentait jusqu’à présent de lancer un appel général à activer le levier de la dépense budgétaire pour relancer une croissance mondiale morose, qui devrait ralentir à 3,1% cette année.
Changement de ton
Christine Lagarde est même allée plus loin en jugeant que la baisse d’impôts annoncée...