Chaque été, des milliers d’ouvriers agricoles africains, bulgares ou roumains viennent ramasser, en Italie, tomates ou pastèques sous un soleil de plomb. Selon une étude du syndicat CGIL-Flai, 400 000 travail-leurs agricoles sont exposés, dans la Péninsule, à un risque de travail irrégulier et d’exploitation, dont plus de 100 000 se trouvent dans une situation de «grave vulnérabilité». S’ils sont, en majorité, étrangers, des Italiens sont aussi concernés.
«Ces gens sont réduits en esclavage», via le ‘caporalato’», dénonce Jean-René Bilongo, responsable de la question des pol...