Lorsqu’on évoque le futur du monde professionnel, la digitalisation est souvent mise en avant. Or, une autre tendance se dessine, formulée derrière la notion de «green jobs», ou emplois verts. Giovanni Ferro Luzzi, professeur à l’Université de Genève et à la Haute-école de gestion de Genève, précise: «L’Office fédéral de la statistique évalue les postes dans des «activités produisant des biens ou des services destinés à protéger l’environnement ou à préserver les ressources naturelles» à 3,6% du total des emplois en 2019. Ce chiffre était encore de 2,3% en 2000.»
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La nouvelle tendance des «green jobs» chez les apprentis romands
L’écologie est devenue une réelle préoccupation, que cela soit politique ou dans la consommation. Une volonté de durabilité qui se répercute aussi sur les secteurs de l’emploi et de la formation, jusqu’à devenir une réelle tendance pour l’avenir.

Au-delà de certains types de professions, la notion de «green jobs» va transformer de nombreux métiers, comme celui de mécanicien, qui demain se consacrera uniquement aux voitures électriques.
Muriel Antille