La percée survenue aujourd'hui dans l'imbroglio juridico-fiscal liée à l'affaire d'évasion fiscale impliquant l'UBS aux Etats-Unis était espérée, mais de loin pas acquise après une première conférence téléphonique mercredi. Cette fois, la grande banque paraît bien partie pour échapper au procès civil devant le Tribunal fédéral de Miami.
Aujourd'hui donc, le juge Alan Gold a pu constater une avancée significative après 48 heures de nouvelles discussions. Du coup, il a décalé au lundi 10 août l'ouverture d'un éventuel procès, soit le deuxième report, si par malheur les parties ne parvenaient à boucler l'entente déjà arrêtée dans les grandes lignes.
Alan Gold convoquera encore les parties pour une conférence téléphonique vendredi prochain, histoire de vérifier leurs bonnes dispositions. Entre-temps, le juge va continuer les auditions afin de garder la maîtrise du dossier.
Le rendez-vous téléphonique de vendredi a duré quelques minutes durant lesquelles chacun a exposé son point de vue. «Les parties ont trouvé un accord sur des points essentiels», a ainsi déclaré Stuart Gibson, représentant du fisc américain.
Stuart Gibson a ensuite demandé au juge le report de l'ouverture du procès et la fixation d'une nouvelle conférence téléphonique, ce que le juge a accepté. Il a laissé entrevoir que les points encore à discuter déboucheront sur un accord définitif.
A la Bourse suisse, l'action UBS a évidemment réagi en vive hausse à l'annonce de cette percée qui laisse espérer un dénouement de l'imbroglio juridico-fiscal dans lequel la banque est empêtrée. Vers 15h40, elle grimpait de 5% pour s'échanger à 15,75 francs, dans un marché (SMI) en progression de 0,45%.