La Suisse veut mieux informer face au mouvement anti-mondialisation opposé aux accords commerciaux. Son ambassadeur à l’OMC en fera une priorité en 2017 avec le maintien des acquis de l’organisation et la défense des intérêts suisses offensifs, notamment sur le commerce électronique, ou défensifs, comme sur les subventions intérieures à l’agriculture.
«La communauté internationale, nous négociateurs commerciaux, devons faire notre auto-critique», estime Didier Chambovey, dans un entretien accordé à l’ats. En Suisse, «nous avons une longueur de retard» sur la mouvance qui lutte notamment contre un Accord sur le commerce des services (Tisa) négocié par 50 pays. «Il faut dissiper les malentendus et les contrevérités», dit l’ambassadeur auprès de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), qui répète qu’il n’est pas question de brader le service public. Il admet aussi des difficultés à toucher le grand public, en rappelant que seules 20% des pertes d’emplois sont dues au commerce mondial....