Le contexte de la reprise horlogère donnera le ton du salon des sous-traitants EPHJ-EPMT-SMT du 12 au 15 juin prochain à Genève. La participation des femmes à l'industrie et le manque de financement pour les jeunes entreprises seront notamment abordés.
L'embellie des marques horlogères se répercute "évidemment sur la sous-traitance horlogère et joaillière", explique le directeur du salon Alexandre Catton. Les organisateurs ont annoncé jeudi prévoir une participation stable.
De nouveaux exposants suisses et internationaux sont attendus. Ils sont actifs sur l'usinage laser, le pilotage des machines-outils, les nanotechnologies, les micro-injections, la bioélectronique, la robotique ou encore la valorisation responsable des déchets spéciaux.
Plus de 800 entreprises
Au total, plus de 800 entreprises de 17 pays doivent participer à cette 17e édition. Les sociétés étrangères constituent environ 20% d'entre elles et les alémaniques un quart. Toutes seront observées par quelque 20'000 visiteurs professionnels de 60 pays.
Le salon sera ouvert par le président de l'Agence suisse pour l'innovation des PME (Innosuisse) André Kudelski. L'artiste Richard Orlinski doit aussi prendre part à la rencontre. La participation des start-up est étendue et une collaboration a été établie avec la Fondation Inartis qui accompagne ces jeunes entreprises.
Outre l'horlogerie-joaillerie, le salon porte sur les micro-technologies. Et sur les technologies médicales (medtech), dont il constitue la réunion la plus importante en Suisse avec près de 300 entreprises.