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L'horlogerie devrait maintenir son cap en 2015

Les exportations horlogères devraient rester en 2015 à leur niveau record de l'an dernier: la Fédération horlogère, réunie ce jeudi en assemblée, maintient ses prévisions malgré les difficultés de certaines entreprises.

25 juin 2015, 13:15
La Fédération de l'industrie horlogère suisse tenait ce jeudi son assemblée à Lausanne.

La Fédération de l'industrie horlogère suisse maintient ses prévisions pour 2015: les exportations devraient demeurer stables d'ici la fin de l'année, a estimé son président Jean-Daniel Pasche ce jeudi matin lors de l'assemblée générale. En 2014, elles avaient atteint le chiffre record de 22,2 milliards de francs.

Certes, les ventes se sont repliées vers Hong-Kong, "mais de janvier à mai, sur nos 30 principaux marchés d'exportation, seuls 8 affichent un recul", nous a confié Jean-Daniel Pasche en marge de l'assemblée. Relevant toutefois que "la situation est contrastée selon les entreprises". Jean-Daniel Pasche a par ailleurs été réélu pour un mandat de trois ans à la tête de l'association faîtière.

A ces propos relativement optimistes - que ne partageaient pas forcément certains patrons, bien moins confiants, à l'heure de l'apéro - ont fait écho ceux, très attendus, de l'invité du jour, le directeur général de la BNS Thomas Jordan.

Réexpliquant les raisons qui avaient poussé l'établissement, le 15 janvier dernier, à abandonner le taux plancher franc-euro, il a relevé que l'horlogerie avait su, lors des crises précédentes, "faire des efforts pour diversifier ses marchés", et qu'elle avait jusqu'ici été récompensée, performant mieux que le reste de l'économie. "L'horlogerie a réalisé un travail admirable, elle a moins souffert, elle fait assurément partie des vainqueurs, a relevé Thomas Jordan,    précisant que ce travail était impossible à transposer dans d'autres branches: l'importance du Swiss made, la volatilité moindre des biens de consommation par rapport aux biens d'investissement étant deux facteurs propres de ce succès. Sans oublier que l'horlogerie dépend relativement peu de la zone euro.

Mais même si les horlogers semblent mieux préparés pour tirer leur épingle du jeu, le boss de la BNS est conscient que "l'économie doit se préparer à affronter une situation difficile". Pour lui, il ne fait aucun doute que le 15 janvier était "à 100% le bon timing": c'était "le dernier moment pour sortir" sans conséquences beaucoup plus dramatiques pour l'économie suisse.

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