Le groupe Franck Muller, basé à Genève, va supprimer 200 emplois sur les 428 existants dans les cantons de Genève et Vaud. L'horloger indique aujourd'hui dans un communiqué que «face à l'abscence de reprise suffisante sur les marchés du luxe et pour adapter sa structure de coûts», il est «contraint de procéder» à ces licenciements économiques.
Ces mesures structurelles devraient permettre à Franck Muller d'«adapter son outil et ses coûts de production à la situation actuelle.» Elles surviennent après une première vague conjoncturelle de licenciements: 84 personnes avaient déjà perdu leur emploi au mois d'avril. Les départements touchés sont principalement ceux qui sont actifs dans la production de composants d'habillage pour les nouvelles marques, mais la totalité de l'entreprise devrait être touchée.
Plan social
Le plan social prévoit le versement d'une indemnité basée sur l'âge, l'ancienneté et l'existence de charges de famille, précise le communiqué. Franck Muller a aussi chargé une entreprise spécialisée «d'accompagner et faciliter le repositionnement professionnel des collaborateurs» qui perdront leur emploi. Une manière, selon le groupe, d'atténuer «les conséquences d'une mesure à laquelle il regrette vivement d'avoir à recourir.»
L'entreprise rappelle encore que malgré ces licenciements, le bilan d'engagement de personnel de ces cinq dernières années reste toujours positif. /comm-réd