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GSM, le réseau des multinationales

06 mars 2008, 12:00

Les multinationales de la région ont désormais leur association. Le Groupement des sociétés multinationales (GSM) a été porté sur les fonts baptismaux la semaine dernière.

«Nos objectifs sont de favoriser l'implantation et le développement d'entreprises en Suisse romande, ainsi que de favoriser les entreprises du cru dans l'élaboration de leurs plans stratégiques pour l'exportation. De même que de maintenir les conditions-cadres de la place économique à un niveau de compétitivité maximale», observe Gérard Lopez. Le vice-président du siège européen du développeur américain de logiciels Brainware et ancien directeur du Développement économique neuchâtelois est à l'origine de la création de GSM, association à but non lucratif.

Parmi les membres fondateurs, outre Gérard Lopez, qui prend la présidence, on compte Guillaume Finck, general manager de Stryker, Olivier Guyaz, de la fiduciaire Fidinter, et Andres Aïtor, general manager de Merisant, fabricant américain d'édulcorants. D'autres managers de société multinationales devraient bientôt grossir les rangs de GSM.

L'association a l'intention de rayonner du Jura vaudois au canton du Jura, en passant par Bienne et le Jura bernois. Pour remplir sa mission, elle va maintenir et développer des contacts avec les autorités politiques, créer et soutenir les plans stratégiques de ses membres, promouvoir leur image et les intégrer dans le tissu économique local. GSM compte également favoriser l'intégration des collaborateurs étrangers des multinationales et de leurs familles, de même que faciliter l'échange d'informations et de connaissances entre ses membres.

Des objectifs que compte atteindre GSM en mettant sur pied des activités multidisciplinaires, des groupes de travail et des conférences. Elles seront axées sur l'accompagnement des CEO et des ressources humaines. Les domaines qui seront abordés sont les chaînes logistiques, les ressources humaines, le marketing, la fiscalité des personnes morales et physiques. Le thème des certifications de qualité devrait s'y ajouter ultérieurement.

Les activités de GSM ne risquent-elles pas de se recouper avec celles d'autres associations patronales ou professionnelles? «Nous voulons collaborer avec tout le monde. Avant de lancer un groupe de travail ou une conférence, nous vérifierons que nous n'entrons pas en compétition avec des gens qui ont les mêmes valeurs que nous», rétorque Gérard Lopez. Lequel tient à souligner que «ce que n'est surtout pas GSM, c'est un club d'entrepreneurs qui va fumer le cigare en buvant un bon café». /djy

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