Au fur et à mesure que le climat change, les plantes et les animaux adaptent leurs comportements, étant parfois forcés de migrer dans de nouveaux endroits plus adaptés.
Si certains animaux ont décalé leur période de reproduction avec le réchauffement climatique, certaines plantes ont, quant à elles, modifié leurs pigments colorés. C’est le résultat d’une recherche effectuée par l’université de Clemson.
L’étude, publiée dans «Current Biology» et dont le magazine Science s’est fait l’écho, explore la façon dont la couleur des fleurs s’est modifiée depuis 75 ans. Plus de 1238 fleurs provenant de collections d’Europe, d’Amérique du Nord et d’Australie ont été examinées et photographiées avec un appareil sensible aux rayons ultraviolets.
Le taux de pigmentation des fleurs a augmenté partout avec une moyenne de 2% par an de 1941 à 2017. Une différence indétectable à l’œil nu mais qui a son importance pour les pollinisateurs. Des changements de pigments trop importants pourraient faire que les insectes et colibris ratent les fleurs.