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Ça coince toujours quelque part

Le conflit entre les ouvriers et la direction est au point mort. Cette fois, c'est le président de la commission d'entreprise qui est sur le ballant Les grévistes attendent toujours du conseil d'administration une réponse à leur demande d'ouverture de négociations, mais restent fermes sur leurs revendications. «Quinze jours, c'est long. Mais ce n'est pas le moment de nous décourager», a lancé Nicolas Wuillemin, président de la délégation du personnel hier, lors de la séance d'information.

09 févr. 2006, 12:00
Aucun signe de vie...

Il est revenu sur les circonstances de son licenciement. Il avait reçu un avertissement à l'automne dernier. Le 23 janvier, Nicolas Wuillemin avait été ensuite informé que son poste au bureau technique était supprimé. Il s'était vu proposer un poste sur une tréfileuse, une manière inélégante de le mettre sur la touche. «Il s'agit d'un licenciement avec effet immédiat, doublé d'une interdiction de site. Je pourrais être poursuivi pour violation de domicile, mais il en faut plus pour m'abattre!» Et d'expliquer que la direction et le conseil d'administration veulent l'écarter des négociations à venir. «Pour le moment, je suis là, et ce sera à vous de décider si je serai de la partie ou non!» «C'est déjà tout décidé», lui a lancé un collègue.

S'agissant de ces futures négociations, le conseil d'administration n'avait toujours pas donné signe de vie. Si l'impasse devait se poursuivre, il n'est pas impossible qu'un médiateur intervienne pour pousser les parties à s'asseoir autour de la table des négociations. Et ce pourrait être un membre du Conseil fédéral, peut-être Joseph Deiss. Quant à la rencontre de mardi après-midi entre le conseil d'administration de Swissmetal et ses plus gros clients, aucune information n'a été divulguée.

Pour sa part, le président de la commission d'entreprise Mario Grünenwald a informé les grévistes qu'il était dans la ligne de mire de la direction générale: par courrier recommandé, celle-ci l'accuse d'être un fomenteur de grève et le menace également de licenciement.

Aujourd'hui, les grévistes entament le 16e jour de leur mouvement. / POU-Journal du Jura

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