La Commission européenne a ouvert, hier, une enquête contre le Suédois Ikea. Elle soupçonne le numéro un mondial de l’ameublement d’avoir bénéficié d’avantages fiscaux indus de la part des Pays-Bas.
Cette investigation est l’une des plus importantes lancées jusqu’ici par Bruxelles à l’encontre d’une multinationale européenne soupçonnée de montages fiscaux. Bruxelles a en effet fait de la lutte contre l’évasion fiscale l’une de ses priorités, comme l’avait notamment illustré, à l’été 2016, le cas d’Apple en Irlande. Dans le collimateur de la Commission européenne: Inter Ikea, société qui exploite l’activité de franchise d’Ikea. «Nous allons procéder à un examen minutieux du traitement fiscal que les Pays-Bas leur ont appliqué», a dit l’exécutif européen dans un communiqué.
La Commission européenne craint en effet qu’Inter Ikea ait obtenu «des avantages fiscaux, dont ne peuvent bénéficier d’autres sociétés soumises aux mêmes règles fiscales aux Pays-Bas». Si c’est le cas, ce serait contraire au...