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Artisans assommés par les taxes

Pour exercer leur métier, les artisans devront être inscrits à un registre cantonal, moyennant 2000 francs. Levée de boucliers généralisée.

12 mai 2016, 00:35
Letzte Vorbereitungen fuer die Jungfernfahrt des Motorschiffs SN Vedetta am Donnerstag, 28. April 2016, in Lugano. Das renovierte Personentransport-Motorboot SN Vedetta mit dem Jahrgang 1908 ist das erste solarbetriebene Personentransportboot der Luganeser Schifffahrtsgesellschaft auf dem Luganersee (Ceresio). Das Vedetta-Passagierboot schleppt mit einer Laenge von ueber zehn Metern, einer Breite von 2,40 m und mit einem Tiefgang von 85 Zentimetern rund 6 Tonnen Gewicht durchs Wasser. Insgesamt koennen 30 Reisegaeste und ein Bootsmann in der Solar-Vedetta untergebracht werden. Die maximale Ladung der beiden Akkumulatoren oder Batterien reicht fuer eineinhalb Stunden Fahrt. (KEYSTONE/Ti-Press/Pablo Gianinazzi) SCHWEIZ SCHIFFFAHRT SOLARBOOT VEDETTA

Lugano

Andrée-Marie Dussault

Une loi proposée par la Lega dei Ticinesi, approuvée par le Conseil d’Etat fin 2015 et qui sera appliquée dès le 1er août, crée la polémique au sein des milieux économiques. La loi qui obligera les artisans souhaitant travailler au Tessin (Tessinois compris) à s’inscrire à un registre cantonal, en payant 2000 francs (300 pour les renouvellements annuels) et en présentant une panoplie de documents, est censée «favoriser la qualité du travail et prévenir les abus de la concurrence», italienne, il va sans dire.

La loi sur les entreprises artisanales (LIA), qui concerne environ 2300 entreprises au Tessin fâche les artisans, tant au Tessin, que dans les autres cantons et en Italie. Président de la Fédération des associations d’artisans au Tessin, Claudio Gianettoni estime que la nouvelle mesure n’éliminera pas la concurrence des frontaliers et risque de nuire aux petits artisans. «Deux mille francs, c’est une...

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