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A Saignelégier, on rêve d’une horlogerie à zéro déchet

Un industriel de Saignelégier a mis sur pied une filière d’acier inox recyclé. A ses côtés, 40 entreprises de la région sont impliquées dans une métallurgie plus propre. Avec le rêve de faire encore mieux: fondre l’acier sans énergie fossile ni électricité.

15 févr. 2021, 05:30
Raphaël Broye, directeur de Panatere, et Liselotte Thuring, cheffe de projet, sont convaincus qu'une horlogerie moins gourmande en ressources naturelles est possible.

La Chine, l’Inde et le Japon sont les trois plus gros producteurs d’acier au monde. Mais c’est bien dans l’Arc jurassien que Panatere, PME horlogère de Saignelégier, a choisi de s’approvisionner.

L’entreprise fabrique des composants pour l’horlogerie et les technologies médicales, et produit aussi des montres pour le compte de marques tierces. Pour satisfaire ses besoins en matière première, Panatere a créé la première filière locale d’acier inoxydable recyclé de qualité horlogère.

Cette filière est alimentée par les copeaux, les chutes qui résultent de l’usinage du métal dans les entreprises de la région. Pour le directeur de Panatere, Raphaël Broye, les copeaux, c’est «le nouvel or du Jura».

Engagement pour l’environnement

Moins d’un an après le démarrage de la filière, 50% de l’acier utilisé par Panatere est issu du recyclage. L’objectif à court terme, c’est d’utiliser 100% de matière première recyclée. «Ses propriétés sont strictement équivalentes à celles de l’acier...

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