«Franchement, nous sommes en avance sur notre plan de marche en ce qui concerne les résultats. Mais on ne va pas se plaindre.» C’est un Daniel Goethals assez enjoué qui s’apprête à effectuer avec Union le déplacement à Pully, samedi à 17h.
La victoire acquise de très haute lutte (après prolongation) mercredi face à Massagno a permis aux Neuchâtelois de reprendre la deuxième place du classement. Et ce sans leur meneur de jeu et top-scorer Marquis Jackson. «Il y a effectivement de quoi être satisfait. Même si nous n’avons pas produit notre meilleur basket sur le plan défensif, l’équipe a fait preuve de caractère et de contrôle.»
Il s’agira de récidiver, toujours sans leur Américain, ce samedi. «Son processus de guérison (réd: il souffre d’un problème musculaire à une cuisse) se passe très bien. Toutefois, nous ne voulons prendre aucun risque. Il devrait être de retour dans le groupe lundi, tout comme Mateus Rodrigues (réd: douleurs à un genou). Mais bon, nous avons battu Massagno sans eux, nous essaierons de faire de même face à Pully Lausanne.»
La prudence est de mise
Un adversaire qui a très bien réussi jusqu’à présent aux Unionistes, larges vainqueurs tant en championnat (84-57 le 19 octobre) qu’en quarts de finale de la Coupe de la Ligue (96-68 le 26 décembre). Mais le coach unioniste relativise. «On ne va pas y aller en se disant: ‘ça roule ma poule, on va leur marcher dessus’.»
Au-delà du respect naturel qu’il convient de porter à chaque adversaire, deux raisons motivent la prudence du coach belge. «D’abord Pully Lausanne jouera à domicile, cela modifie la donne. Ensuite, plusieurs joueurs ont changé. Ce ne sera pas la même équipe.»
Dans le détail: Jérémy Landenbergue est arrivé de Monthey et Steven Green de Lugano. En revanche, Antwoine Anderson, qui s’est blessé justement en Coupe de la Ligue face à Union, est indisponible jusqu’à la fin de la saison, et Jacob Calloway vient de s’engager dans un club tchèque. Ce dernier sera remplacé, mais très probablement pas déjà pour la venue d’Union.