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Union: «Les joueurs sont en colère et veulent réagir»

Union veut reprendre l’avantage dans la série des quarts de finale des play-off ce vendredi soir à Vevey.

10 mai 2019, 00:01
/ Màj. le 10 mai 2019 à 08:00
Neuchatel's Bryan Colon, left, drives to the basket against Riviera Lakers' Pedro Pessoa, right, during the second leg of the playoffs quarterfinals game of National League A of Swiss basketball Championship between Union Neuchatel Basket and Riviera Lakers, at the sports hall de la Riveraine in Neuchatel, Switzerland, Tuesday, May 7, 2019. (KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi) SWITZERLAND BASKETBALL PLAYOFF FINAL NEUCHATEL RIVERA

«Après le match de mardi, j’ai senti de la frustration chez les joueurs. Ils étaient agacés, en colère de ne pas être entrés dans le match de la bonne manière.»

Mehdy Mary, le coach d’Union, est content de la réaction de son équipe après la défaite à la Riveraine face aux Riviera Lakers, qui a remis les deux équipes à égalité (1-1), dans la série au meilleur des cinq matches. Il aborde donc avec confiance et son équipe au complet (à l’exception du jeune Eliott Kübler) l’acte III, ce vendredi soir aux Galeries du Rivage de Vevey (20h). «L’équipe est unie et a envie de réagir. Mon rôle est de l’aider à atteindre cet objectif, en analysant la situation avec intelligence et une pensée rationnelle, pas en se laissant guider par les émotions.»

«Responsabiliser chacun»

La «remise sur les rails» s’est déroulée en plusieurs phases: «mercredi, les joueurs ont été mis face aux images de ce qui ne nous a pas plu», explique le coach, qui jeudi a mis l’accent sur ce que ses joueurs ont bien fait, surtout en seconde période, donc. En outre, les joueurs ont reçu, sur papier, une «clarification des attentes». Une feuille de route dans le but de «responsabiliser chacun».

Le fait de devoir s’imposer une fois à l’extérieur pour atteindre les demi-finales n’effraie nullement le coach. «Nous connaissons les ambitions du club. De toute façon, vu que nous avons fini troisièmes de la saison régulière, que ce soit en demi ou en finale il faudrait s’imposer une fois à l’extérieur pour passer, peut-être à Genève ou à Fribourg. Alors, si on pense qu’on ne peut pas gagner à Vevey...»

Confiance rime avec méfiance: «Nous connaissons très bien les Vaudois et leurs qualités. Il ne faut pas les laisser développer leur jeu rapide, savoir les gêner à trois points et être meilleurs sur les rebonds offensifs. Pour nous, les play-off commencent maintenant.» esa

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