Milovan Rakovic, quand on regarde votre palmarès et votre parcours, on se demande toujours comment il est possible qu’un joueur de votre trempe débarque à Neuchâtel.
Mon ami et ancien entraîneur au Partizan Belgrade en junior, Vladimir Ruzicic, m’avait contacté et proposé de venir à Union. Cela tombait bien. Après une pause d’une année et demie pour des raisons privées, je voulais retrouver ma vie de basketteur pro. J’ai accepté sans hésitation.
Pourtant Vladimir Ruzicic a été démis de ses fonctions un mois après votre engagement. Vous n’avez ensuite pas disputé le match suivant à Massagno. Que s’est-il réellement passé?
Cela m’a affecté sur le plan humain, je ne peux le nier. Il faut me comprendre, la situation était difficile car je venais d’arriver en Suisse. Je n’y étais pas préparé. Par la suite, j’ai parlé avec le président Siviero et le nouveau coach, Niksa Bavcevic, et tout est rentré...