Bryan Colon n’est pas encore tout à fait remis de la vilaine grippe qui a provoqué son hospitalisation dimanche à Lausanne. «Je ne tenais pas debout.»
C’est là qu’il a appris le décès de son modèle Kobe Bryan. «J’étais dans un état second. Je ne pouvais pas y croire. Je n’ai pas pu dormir jusqu’à 6h du mat’. Puis, lorsque je me suis réveillé, j’ai pleuré. C’est comme si j’avais perdu quelqu’un de ma famille. Comme beaucoup de personnes de ma génération, si je suis aujourd’hui basketteur, c’est en grande partie grâce à ce Monsieur.»
La tristesse est toujours présente – «Tout peut s’arrêter soudainement. Profitons de chaque instant» – mais il faut aller de l’avant. Le meneur de jeu d’Union a encore du mal à multiplier les courses et a des problèmes pour s’alimenter correctement. «C’est rageant. Ce n’est pas le bon moment.»
Mais une chose est sûre, ce...