Ses hurlements qui résonnent malgré sa voix sévèrement cassée, son pull bleu (ou vert) et sa grosse chaîne en or qui brille. Luciano «Ciccio» Grigioni – simplement Ciccio pour toutes les personnes du milieu du basket – n’a pas changé de style, seulement de lieu de représentation. Exit la Riveraine, bienvenue au Reposieux.
Résumer le Tessinois à l’aspect pittoresque du personnage serait cependant terriblement réducteur. Ciccio est avant tout un grand connaisseur de basket, un homme aux relations tentaculaires, habitué depuis des décennies à construire des équipes pour gagner. Amoureux du jeu et surtout des joueurs, après trois belles années à Neuchâtel – au cours desquelles Union a remporté les deux seuls trophées de son histoire et a atteint sa première finale du championnat – le manager général a relevé le défi que lui propose Monthey. C’est donc en adversaire qu’il se présentera ce soir (19h30) pour le quart de...