«Même si c’est en pente, ils vont vraiment vite. Mais qu’est-ce qu’ils sont maigres!» Hilares, les deux jeunes écolières du collège des Terreaux n’imaginaient pas assister au prologue du Tour de Romandie à la sortie de leur cours. «Ce n’est pas souvent que nous voyons ça à Neuchâtel», complète un camarade.
Le tracé de cette première épreuve chronométrée a rendu l’atmosphère au centre-ville délicieuse. Partagés entre admiration et confusion, les badauds devaient adapter leurs déplacements au rythme du passage des coureurs. «Allez-y, vite!», ordonnait l’un des commissaires aux personnes désirant traverser le parcours. S’ensuivait un petit sprint sur quelques mètres avant de reprendre leurs pas.
Pas besoin de télévision
Un prologue du Tour de Romandie, c’est un lieu de rencontres inattendues entre passionnés de vélo. Attablés le long de la montée du château, Camille et Jérémy y ont sympathisé avec Marc et Philippe. «Nous avions envie d’une crêpe. Très vite,...