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Tour de Romandie: des chutes dès la reconnaissance à Neuchâtel

Plusieurs chutes ont eu lieu lors du prologue du Tour de Romandie à Neuchâtel. Elles ont presque toutes eu lieu après la ligne d’arrivée. Deux coureurs sont blessés.

30 avr. 2019, 16:08
/ Màj. le 30 avr. 2019 à 18:07
Les cyclistes étaient obligés d'effectuer un saut pour franchir cet obstacle.

Plusieurs coureurs sont tombés durant le prologue du Tour de Romandie à Neuchâtel. Le recordman de l’heure Victor Campenaerts a chuté durant la course (en ville), alors que d’autres cyclistes ont effectué une cabriole au terme de la reconnaissance. Un «boudin» placé au sol pour cacher un câble juste après la ligne d’arrivée a provoqué la plupart de ces incidents.

Si une des victimes le grand espoir belge Remco Evenpoel s’en est tiré avec quelques éraflures, le Néo-Zélandais Sam Bewley a eu moins de chance. Ce membre du team Michtelton-Scott a subi des examens à l’hôpital Pourtalès et les responsables de son équipe informe qu’il souffre d’une disslocation de son épaule gauche. Il n’a évidemment pas pris le départ et il espère se remettre pour prendre le départ du prochain Giro.

Le Sud-Africain Jacques Janes van Rensburg est également tombé au même endroit en course. Il a pu se relever après plusieurs minutes passées au sol. Des examens effectués dans l’après-midi ont révélé une fracture d’une clavicule.

 

Malgré la présence de signaleurs pour faire ralentir les coureurs après leur passage sur la ligne d’arrivée, tous les risques n’ont pas été éliminés, alors que les cyclistes étaient obligés d’effectuer un saut pour franchir cet obstacle.

Les organisateurs ont reculé ledit «boudin» d’une vingtaine de mètres en matinée mais cela n’a pas suffi. «La décision de placer cet objet à cet endroit appartient aux responsables du Tour de Romandie», signale Laurent Claude, président du comité d’organisation neuchâtelois. «Pour nous, c’est un fait de course. Sinon, ce prologue a été magnifique et il a offert de superbes images de notre ville.»

Pour sa part, Richard Chassot, directeur général du Tour de Romandie, se montre désolé par ces chutes. «C’est aux coureurs de se montrer attentifs», estime le Fribourgeois. «Cet obstacle était tout de même placé plus d’une centaine de mètres après la ligne d’arrivée. Ce n’est non plus pas la première fois que nous plaçons un tel dispositif à ce genre d’endroit.»

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