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Derrière une génération dorée, tout n’est pas rose dans le cyclisme suisse

La présence de 17 coureurs suisses, dont 7 dans l’équipe de Swiss Cycling, au départ du Tour de Romandie est réjouissante pour le cyclisme helvétique. Derrière cette belle vitrine, la réalité n’est pas toutefois pas si réjouissante.

27 avr. 2021, 15:00
La présence d'une équipe nationale au Tour de Romandie demeure un artifice.

Les amateurs suisses de cyclisme sont aux anges depuis quelques mois. De nouveaux grands talents émergent, tels que Marc Hirschi, Gino Mäder, Stefan Bissegger ou Alexandre Balmer. Lors ce Tour de Romandie (TdR), la représentation helvétique se monte à 17 coureurs (7 dans la sélection nationale), dont certains avec de sérieux espoirs de victoire d’étape voire au général. Alors que beaucoup s’inquiétaient de ne voir aucun espoir surgir derrière Stefan Küng, ils se rassurent en suivant les exploits de ces jeunes prodiges. Pourtant, lorsqu’on y regarde de plus près, tout n’est pas si rose.

«Il est surprenant de voir surgir autant de bons coureurs alors que le cyclisme suisse souffre de graves problèmes structurels», estime Mathias Frank (34 ans), professionnel depuis 2008. «Il n’y a presque plus de courses de niveau national et la taille des pelotons se réduit toujours plus. Il faut faire attention pour le futur. Avec la...

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