Au fil de notre entretien avec Jacques Perrenoud, nous avons compris pourquoi la société Douceur des fées, à Fleurier, est très peu connue. Pas de vente directe, pas de publicité ou presque, et surtout un patron qui n’a pas d’autre ambition que celle-ci: «Confectionner un bon produit et pouvoir vivre de mon activité.» Il ajoute: «Je suis un anti-business, je n’ai jamais cherché à me développer. Grandir pour grandir, c’est absurde.»
Pour tout vous dire, lors de l’entretien, on en est même venu à se demander si l’article que vous avez sous les yeux ne ferait pas trop de publicité à Douceur des fées...
Et pourtant! Jacques Perrenoud se targue d’être le premier à avoir réalisé des truffes à l’absinthe, au début des années 1990. Oui, à l’heure où cet alcool était interdit, mais c’est une autre histoire. C’est le seul chocolatier neuchâtelois, aussi, à être labellisé Neuchâtel Vins et...