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Sept chiffres pour bien racler la tête-de-moine

La troisième grande fête consacrée à la tête-de-moine se déroulera de ce vendredi à dimanche à Bellelay. Nous vous présentons ce fromage de l'Arc jurassien en sept chiffres clés.

03 mai 2018, 11:01
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1136 Si la dénomination «tête-de-moine» est connue depuis 1790, ce fromage a une histoire beaucoup plus ancienne. Elle remonte à 1136, date de fondation de l’abbaye de Bellelay (dans l’actuelle commune de Saicourt, à l’est de Tramelan, dans le Jura bernois). Un document de 1192 montre que les moines de Bellelay payaient un impôt lié à leurs biens fonciers avec du fromage fabriqué à l’abbaye.

2 versions s’affrontent au sujet de l’appellation «tête-de-moine». Le nom proviendrait de l’image de la tête tonsurée des moines illustrant la surface du fromage que l’on raclait pour en faire des rosettes. On dit aussi – et c’est la version le plus souvent retenue – que le prieur de l’abbaye recevait chaque année une pièce de fromage «par tête de moine». Version similaire: pour mesurer la production, on comptabilisait une certaine quantité de pièces de fromage par nombre de moines présents dans l’abbaye.
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