Nos six experts
- Jean-Marc Amez-Droz, directeur de Swiss Wine Promotion, Berne.
- Chandra Kurt, journaliste spécialisée, Zurich.
- Chloé Paccot, L’Instant Vin, Romanel-sur-Lausanne.
- Yves Paquier, juré lors de concours internationaux, Saint-Prex (VD).
- Pierre Thomas, journaliste spécialisé.
- Alexandre Truffer, rédacteur en chef adjoint du magazine européen «Vinum».
Pourquoi le vin de neuchâtel avait-il une mauvaise image?
Il y a une quinzaine d’années encore, les vins de Neuchâtel, au-delà des frontières cantonales, n’avaient pas très bonne réputation. «Mais il faut rappeler que pendant très longtemps, la préoccupation principale des vignerons neuchâtelois – comme de tous les autres vignerons en Suisse d’ailleurs – c’était la quantité, et non la qualité», relève Jean-Marc Amez-Droz.
«C’est la réputation des vins suisses dans leur ensemble qui n’était pas bien grande», confirme Pierre Thomas. «Surtout pour le chasselas, un des principaux cépages de Neuchâtel», précise Chloé Paccot. Or les vins de chasselas neuchâtelois, «pour des raisons liées...