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La torrée, une pratique qui dure

C’est la pleine saison de cette tradition purement neuchâteloise, même si la voiture a souvent remplacé la marche avec sac à dos.

05 oct. 2018, 00:01
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La torrée est une tradition qui ne se perd pas. La preuve: durant la période entre mi-août et mi-octobre, la production de saucissons neuchâtelois de Bernard Perroud, de la boucherie de la Prairie, aux Ponts-de-Martel, augmente sensiblement.

«Nous constatons que c’est une tradition toujours très ancrée», se réjouit le boucher. «Ce qui est plaisant, c’est de voir qu’il y a aussi un engouement chez les jeunes. Cela reste une manière de se rencontrer et de passer un moment convivial autour du feu.»

En famille ou entre amis, les gens vont dans les pâturages pour y faire un feu. Ils y brûlent les branches de sapins fraîchement abattus – et autres morceaux de bois – avant de cuire le saucisson dans la braise.

Si l’activité, dont l’origine remonte loin, est toujours autant populaire, les pratiques ont quelque peu changé. «Autrefois, les gens partaient avec le saucisson dans le sac à dos,...

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