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Des pâtes oui, mais des pâtes neuchâteloises!

Il est possible de manger des pâtes 100% neuchâteloises: après avoir poussé dans la terre «cantonale», le blé est moulu aux Hauts-Geneveys, avant d’être transformé en pâtes à Cernier. Et en plus, c’est du bio! Nous avons rencontré les acteurs de ces trois étapes.

27 sept. 2018, 11:16
Danielle Rouiller dans ses locaux de Cernier.

1. AREUSE ‘‘Je suis l’un des rares agriculteurs neuchâtelois qui cultivent du blé dur’’

Quentin Ducommun aime faire des essais. En 2011, il décide de cultiver du blé dur sur un petit bout de parcelle, une variété de céréale (parmi d’autres) dont on peut faire des pâtes. Mais qui a besoin d’une terre plutôt pauvre et sèche. «Je suis l’un des rares agriculteurs neuchâtelois à en faire pousser.» Il faut dire que son domaine se trouve dans la plaine d’Areuse et que la parcelle en question est riche (si l’on peut dire) en terre d’alluvion.

Bingo! Le blé dur se plaît beaucoup dans cette terre caillouteuse. Pour autant, Quentin Docummun n’en cultive pas beaucoup. «En surface, il y en a pour un hectare, soit environ un trentième de mon domaine. Je ne produis que quatre-cinq tonnes de blé dur par année. En fait, c’est presque plus pour la beauté du...

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