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Culture de fleurs: la concurrence est rude pour les producteurs neuchâtelois

Il ne reste plus beaucoup de producteurs de fleurs neuchâtelois. La faute, notamment, à un marché où les prix sont tirés vers le bas. Rencontre avec Bernard Frey sur les hauts de Cortaillod.

19 sept. 2019, 11:30
Bernard Frey au milieu de ses fleurs (ici des zinnias).

Il y avait Obélix et la potion magique. Il y a Bernard Frey et les fleurs: «Je suis tombé dedans quand j’étais petit!», dit-il avec son sourire communicatif. Fils d’horticulteur, il a baigné dans les plantes dès son plus jeune âge avant de reprendre l’exploitation (créée en 1952) basée sur les hauts de Cortaillod.

Et il les aime, ses fleurs! Il n’y a qu’à voir comment il en parle, par exemple quand il décrit avec tendresse la beauté de l’alstroemeria, appelé aussi «lis des Incas». Comment il en parle, mais aussi «combien», si l’on peut dire: il cultive une centaine de plantes, la majorité d’entre elles étant à fleurs. Au total, cela fait des centaines de milliers de fleurs par année, voire davantage encore.

Triple activité

Bernard Frey fait partie des très rares horticulteurs neuchâtelois qui cultivent et vendent des fleurs de manière professionnelle. C’est même le principal d’entre eux,...

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