Vivian Zufferey est chargé de projet à Agroscope, le centre de compétence de la Confédération pour la recherche agricole. Selon lui, les vignerons suisses et neuchâtelois bénéficient pour l’instant d’un réchauffement climatique qui reste «relativement modéré». Il convient toutefois que des adaptations seront nécessaires à terme.
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Quel est le principal enjeu du changement climatique pour les vignerons neuchâtelois?
C’est de pouvoir continuer à cultiver les cépages existants, avec les mêmes rendements et la même qualité. Ce sont les cépages comme le pinot noir et le chasselas qui ont fait la réputation du vignoble neuchâtelois, et c’est une richesse qu’il ne faut pas abandonner. Dans un contexte global, la Suisse doit défendre ses terroirs et son identité.
Et pour les consommateurs?
Les vins ont des teneurs en alcool de plus en plus élevées....