Dans son intervention, Julien Gressot n’a pas mis long à citer Greta Thunberg, cette Suédoise de 16 ans à l’origine du mouvement planétaire des grèves pour le climat. Et c’est le plus naturellement du monde que quelques minutes plus tard, la motion pour un «plan climat» défendue par le popiste a passé l’écueil du Conseil général de La Chaux-de-Fonds, mercredi soir.
Le président du Parti ouvrier populaire (POP) chaux-de-fonnier et ses deux alliés de circonstance, le socialiste Oguzhan Can et le Vert Sven Erard, attendent maintenant un rapport «ambitieux» de l’exécutif, dans les deux ans, pour que la ville puisse, à son échelle, diminuer son impact sur l’environnement.
A l’origine de la démarche: la venue en décembre dans la Métropole horlogère de la juriste française Valérie Cabanes, qui plaide pour la reconnaissance du crime d’écocide. Les jeunes politiciens de gauche se sont dit qu’eux aussi pouvaient apporter leur petite contribution...