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Réchauffement climatique: «Préserver une eau de qualité devrait être la première priorité»

Professeur en hydrogéologie à l’Université de Neuchâtel, Daniel Hunkeler s’est intéressé à l’impact du réchauffement climatique sur les ressources en eau de la Suisse. Il livre explications et perspectives.

21 juil. 2019, 05:30 / Màj. le 21 juil. 2019 à 14:30
Le Doubs asséché, photographié en octobre 2018.

Daniel Hunkeler, vous avez reçu comme mandat de l’Office fédéral de l’environnement d’évaluer l’impact concret de l’évolution climatique sur les ressources souterraines en eau. Pourquoi?

Les eaux souterraines constituent les principales sources d’approvisionnement en eau potable en Suisse. Or, pour le moment, nous avons encore peu de connaissances sur la manière dont ces ressources se comportent en périodes de sécheresse. Jusqu’à récemment, le principal problème du pays, c’était de gérer les crues. Il y avait plutôt «trop d’eau» que «pas assez».

Quelles sont les prévisions pour les prochaines années?

Les phases de sécheresse vont devenir plus fréquentes et plus longues. Les nappes phréatiques superficielles, dans lesquelles nous pompons une partie de l’eau potable, vont se tarir plus rapidement.

Doit-on dès lors craindre un manque d’eau potable à court terme?

En théorie, non. En hiver, les précipitations devraient augmenter et compenser le manque d’eau de l’été. Une bonne partie de l’eau...

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