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Néonicotinoïdes: interdire est une bonne chose, mais ne suffit pas

La France interdit depuis ce week-end l’utilisation de 5 pesticides. Une victoire pour le chercheur neuchâtelois Alexandre Aebi, qui a dénoncé les ravages des néonicotinoïdes sur les abeilles. Mais le combat continue.

03 sept. 2018, 17:39
Bien qu'interdits en France depuis le 1er septembre et en Suisse dès la fin de l'année, les néonicotinoïdes sont parfois remplacés par d'autres pesticides.

Depuis le 1er septembre, la France interdit l’utilisation de 5 néonicotinoïdes dans son agriculture. Une mesure destinée à protéger les insectes et plus particulièrement les abeilles, de ces pesticides largement répandus dans les cultures. Plus frileuse, la Suisse emboîtera le pas à l’Hexagone à la fin de l’année, en interdisant 3 néonicotinoïdes.

Maître d’enseignement et de recherche en agroécologie à l’Université de Neuchâtel et apiculteur, Alexandre Aebi avait co-publié, il y a un an, une étude choc révélant la présence de ces pesticides dans les trois quarts des miels de la planète. Les concentrations trouvées s’avéraient très problématiques pour les abeilles. Ses recherches, publiées dans la prestigieuse revue «Science», ont fait le tour du monde et éveillé les consciences.


Dans quelle mesure estimez-vous avoir contribué à l’interdiction d’une partie des néonicotinoïdes?

Notre article a probablement contribué à la promulgation de cette interdiction, mais le chemin pour une interdiction totale...

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