Vous fermez le robinet en vous lavant les dents, éteignez les lumières et utilisez une gourde plutôt que d’acheter de l’eau en bouteille, bravo! Dans le canton, les actions «zéro déchet» et les épiceries en vrac fleurissent.
Mais une étude française pourrait nous faire revoir nos priorités. Réalisée par le bureau spécialisé Carbone 4 (lire notre encadré), elle montre en résumé que les gestes individuels sont utiles, mais pas suffisants pour faire face au défi que constitue la lutte contre le réchauffement.
Et elle met en garde: «Il est vain, et même dangereusement contre-productif, de prétendre résoudre la question climatique en faisant reposer l’exclusivité de l’action sur les seuls individus». Entretien avec César Dugast, coauteur du document.
En savoir plus: l’étude complète
Certains résultats de votre étude sont assez contre-intuitifs. Le zéro déchet, très en vogue, n’aurait qu’un impact minime dans la lutte contre le changement climatique…
Oui, on voit...