«Ce que je pense du glyphosate? Que c’est un produit qu’il ne faudrait pas utiliser! Il y a d’autres techniques pour éviter d’épandre un produit clairement cancérigène.»
Le nouveau chef du service des Espaces publics chaux-de-fonniers, Bekir Omerovic, a le mérite de la clarté. Il pense à ses enfants et aux autres. «Des traces de ce produit partent dans les nappes phréatiques et les rivières. Je sais de quoi je parle, je suis pêcheur.»
Avant lui, son service a globalement abandonné le glyphosate en 2010. Depuis cinq ans, le produit sur la sellette n’est plus utilisé par les employés des espaces verts en première ligne. «Ce n’était pas normal de les exposer, même s’ils étaient formés et protégés».
Trop naïfs ou trop ambitieux
Péremptoire, le voyer-chef chaux-de-fonnier ne cache cependant pas les difficultés qu’il éprouve à trouver ces autres techniques de désherbage plus écologiques. «Nous avons peut-être été trop naïfs...