Le lac des Brenets est à sec. Comme son jumeau français du lac de Chaillexon. Devant le port, des filets d’eau, des roches dénudées et de la vase épaisse. Au point que la compagnie de navigation sur le lac des Brenets et le Doubs, la NLB, a annoncé dimanche qu’elle interrompait ses navettes fluviales, même depuis son ponton avancé vers le premier des bassins du Doubs, qui sont eux toujours en eau. Une première depuis sa création en 1962.
«Il ne restait plus qu’un mètre d’eau sous la coque et l’accès au ponton d’embarquement était devenu impossible», explique le capitaine et responsable technique de la NLB Yvan Durig, la mort dans l’âme. La compagnie de navigation suisse a encore assuré tous les départs du samedi mais a dû décommander les réservations pour les prochains jours. Une perte sèche, sans jeu de mots, qu’aucune assurance ne couvre.
Et les prévisions ne...