Vendredi soir, les metalleux ont afflué au Rock altitude. 1500 personnes sont venues secouer la tête sur les sons de six groupes aux compositions et aux arrangements bien musclés.
La rage au ventre
Les New-Yorkais d'Unsane ont offert un show puissant sur la petite scène, voix énervées à l'appui. Selon la définition des organisateurs, ils sont au noise-rock "ce que mozart est à la musique classique: une référence absolue, une machine de guerre inarrêtable, un prodige inégal."
On ne peut que les appuyer, tant le groupe a fait bouger les festivaliers. Ce qui n'est pas rien. Un show non-stop, toujours puissant, sans répit.
L'ours indomptable
Il était attendu, le show de Cannibal Corpse. Les fans n'ont pas manqué de se défouler sur les cris de l'impresionnant George Fisher, dont les longs cheveux ont dissimulé le visage en quasi permanence.
Depuis trente ans, les Américains règnent sur le royaume du brutal death-metal et ont en mis plein les oreilles des spectateurs du Rock Altitude.
Ceux qu'on aurait voulu entendre davantage
Betraying the martyrs était le dernier groupe à se produire sur la grande scène. Malheureusement, suite à un incident technique propre au matériel du groupe, les six Français ont dû écourter leur show.
Dommage pour les fans de metalcore, qui auront apprécié les voix tantôt mélodieuses, tantôt brutales des deux chanteurs.
Les nanas aussi
La chanteuse de Rolo Tomassi ne s'est pas laissée intimider par tous les mâles de cette soirée. Elle aussi sait produire des sons gutturaux, tout en proposant des parties en chant clair. Et elle n'est pas la seule dans le milieu du metal.
Les femmes y sont de plus en plus présentes à l'instar de Candace Kucsulain, chanteuse de Walls of Jericho, Alissa White-Gluz, d'Arch Enemy ou encore d'Otep Shamaya, du groupe Otep.
