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Emilien Barben et Florence Darbellay sont infatigables

Les leaders du général se sont imposés, hier, lors de la 4e étape de la Raiffeisen Trans.

23 juin 2016, 00:38
VTT Raiffeisen Trans



Rochefort 22 06 2016

Photo © David Marchon

Ils ne manqueraient la Trans pour rien au monde. Eux, c’est bien évidemment Emilien Barben et Florence Darbellay.

Engagés le week-end passé aux championnats de Suisse marathon et ce dimanche en France aux Mondiaux longue distance, les deux coureurs ont, malgré tout, tenu à tenir leur rang, hier, lors de la quatrième étape de la Raiffeisen Trans à Rochefort. Il faut dire que les deux vététistes ont un maillot jaune de leader du classement général à défendre. «Je suis parti sans forcer mais comme je me sentais plutôt bien, j’ai accéléré sur la fin du parcours», relève le cycliste de Chez-le-Bart, vainqueur en 36’37’’6, devant le revenant Romain Bannwart (à 26’’5) et le Chaux-de-Fonnier, Alexandre Balmer (à 31’’5).

A voir, le championnat de Suisse n’aura donc en rien affecté les jambes des deux maillots jaunes. «Ce n’est pas vrai. Avec le froid et l’effort, j’ai ressenti un contrecoup plus important que sur les épreuves de cross-country», admet Emilien Barben, reconnaissant n’avoir retrouvé du jus que le matin de la course. «J’ai eu de la peine à me mettre en route, mais j’étais étonnement bien ensuite», livre, pour sa part, Florence Darbellay, qui a relégué sa première poursuivante, Pauline Roy, à 23’’.

Sans prétention

Parti ce matin pour Laissac dans l’Aveyron, les deux leaders de la Trans ne se fixent pas d’objectifs comptables. Et ce même si Florence Darbellay peut nourrir quelques ambitions au vu de sa 17e place, l’année passée, à Val Gardena.

«Oui, mais non. Car au vu de ma forme actuelle, je préfère y aller en me réjouissant, mais sans prétention», concède la Valaisanne, qui effectuera sa 11e course en un peu plus de cinq semaines. «ça se goupille toute juste. S’il n’y avait pas la Trans, je serais partie mardi. Mais je me suis arrangée de façon à pouvoir rester jusqu’à mardi prochain, histoire de revenir juste à temps pour défendre mon maillot.»

Pour Emilien Barben, il s’agira de son premier Mondial sur une si longue distance. «Il serait réducteur de dire que j’aspire seulement à aller au bout. Je veux prendre des risques, donner le meilleur de moi-même et tenter de m’accrocher dans les roues d’un groupe de tête», explique le spécialiste du cross-country. Qui pourrait voir naître en lui une nouvelle vocation? «Non, je prends ça comme une parenthèse, étant donné que la prochaine épreuve de cross est le 17 juillet à Lenzerheide. Je suis de toute façon trop léger, avec mes 60 kilos, pour espérer rivaliser avec les meilleurs de la discipline», conclut-il.

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