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Universités, 5G, liste noire, CFF et français, que dit-on outre-Sarine?

Nous passons en revue la presse alémanique: quels sont les sujets qui font causer là-bas? Cette semaine, le classement des universités suisses sur le plan international, la 5G à Nidwald, l’assurance maladie en Thurgovie et le français aux CFF font partie de notre sélection.

12 sept. 2019, 18:00
Le successeur d'Andreas Meyer à la tête des CFF doit- parler français? Oui, estiment 55% des lecteurs du "Blick".

Dans la «Neue Zürcher Zeitung»

L’EPFZ, la meilleure après les Etats-Unis et la Grande-Bretagne

L’Ecole polytechnique fédérale de Zurich, l’EPFZ, est une fois de plus la meilleure université hors des Etats-Unis et de Grande-Bretagne dans le classement de «Times Higher Education». Elle se place au 13e rang, en recul de deux rangs par rapport à 2018. Les améliorations des universités américaines l’expliquent. L’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (38e), ainsi que les universités de Zurich (90e) et Bâle (94e) intègrent aussi le top 100. Comme l’année dernière, l’Université d’Oxford mène le bal. La deuxième place est occupée par un nouveau, le California Institute of Technology, qui a relégué l’Université de Cambridge au troisième rang. A peine la moitié des meilleures universités se trouve en Europe.

Dans la «Luzerner Zeitung»

La discussion sur la 5G atteint Nidwald

Le délai d’opposition pour un permis de construire demandé par Swisscom est arrivé à échéance à Stansstad dans le demi-canton de Nidwald. L’opérateur téléphonique veut mettre à disposition de ses clients les services les plus modernes à disposition. Les partisans d’un moratoire sur la 5G ont fait opposition. Le canton rappelle qu’il n’est pas compétent en la matière. C’est la Confédération qui fixe les règles. Le directeur cantonal de l’environnement Joe Christen ne veut ni minimiser ni dramatiser. Un moratoire sur les antennes 5G n’est, contrairement à d’autres cantons, pas d’actualité. Jusqu’à présent, le Conseil d’Etat ne s‘est préoccupé que de manière marginale des nouvelles technologies de la téléphonie mobile.

Dans la «Thurgauer Zeitung»

Caisse-maladie: des enfants sur les listes noires?

Celui qui ne paie pas les primes de la caisse-maladie est placé sur une liste noire. Il doit s’attendre à des restrictions en matière de soins médicaux. Les assurances ne payent que pour les cas d’urgence. Dans le canton de Thurgovie, la thématique provoque la controverse parce que des enfants sont aussi inscrits sur les listes noires. La conseillère nationale socialiste Edith Graf-Litscher réclame des réponses du gouvernement cantonal. Elle veut savoir si Thurgovie est le seul canton à pratiquer de cette manière. Elle interpelle également le Conseil fédéral pour savoir si ceci est conforme à la convention de l’ONU sur les droits de l’enfant, que la Suisse a signée en 1997. Elle attend les réponses.

Dans le «Blick»

Les francophones sont-ils des Suisses de deuxième classe?

Un chasseur de têtes a estimé qu’il n’était pas nécessaire que le futur directeur des CFF parle le français et, encore moins, l’italien. Dans ce cas, 75% des candidats potentiels seraient écartés. Pour lui, l’allemand et l’anglais suffisent. Ce n’est pas l’avis des membres de la communauté du «Blick»: 55% d’entre eux estiment que le chef des CFF doit maîtriser le français; 9% sont du même avis que le chasseur de têtes. Pour 22% des intervenants, l’important est qu’il fasse un bon travail. «Il n’est pas possible que les employés des CFF doivent connaître au moins une deuxième langue nationale au niveau B1, mais pas le patron», commente une lectrice. «Il y a des qualités plus importantes que le français», répond un autre.

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