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Tarifs de roaming, sans-papiers à Berne, que dit-on outre-Sarine?

Nous passons en revue la presse alémanique: quels sont les sujets qui font causer là-bas? Cette semaine, la question des tarifs de roaming, les sans-papiers en ville de Berne et les fédérales de 2019 du côté des deux Bâles font partie de notre sélection.

22 févr. 2018, 17:00
Selon le "Blick", l'UDC ne veut pas d'accord avec l'Union européenne sur les tarifs de roaming.

Dans le "Blick"

L’UDC torpille des tarifs de roaming meilleur marché

La conseillère nationale démocrate-chrétienne Elisabeth Schneider-Schneiter veut mettre à mal l’îlot de cherté suisse en matière de tarifs de roaming pour la téléphonie mobile. Le Conseil fédéral est prêt à la suivre. Pour faire baisser leur prix, il veut conclure un accord avec l’Union européenne. C’est sans compter sur l’UDC. La majorité de ses représentants en commission ont refusé que ce problème soit réglé à travers un accord. Même si c’est la bonne solution. De leur côté, les milieux touristiques soutiennent le projet du Conseil fédéral. Ils estiment que ces tarifs effraient les visiteurs étrangers. La motion de l’élue de Bâle-Campagne devrait être traitée par le National mardi prochain.

Dans la "Berner Zeitung"

Environ 300 sans-papiers vivent à Berne

A Genève, l’opération Papyrus a permis de régulariser 1093 sans-papiers en une année. La Ville de Berne, dit-elle par la voix de son directeur de la police des étrangers, n’a pas besoin d’une action d’un tel type. Le modèle ne convient pas. Pour les cas sociaux extrêmes de gens sans papiers, la capitale possède sa propre pratique. Ceux-ci doivent vivre en Suisse depuis plus de dix ans, subviennent à leurs besoins et sont socialement intégrés. L’an dernier, à Berne, 17 demandes ont été approuvées et 7 refusées. On ne sait pas clairement combien des sans-papiers vivent en Suisse. Il n’existe pas davantage de chiffres pour Berne. La police locale estime à environ 300 le nombre de personnes vivant dans la clandestinité.

Dans la "Solothurner Zeitung"

La Ville de Soleure marque des points comme employeur

Pro Familia a mené une enquête auprès des employés de la Ville de Soleure pour savoir si celle-ci est favorable aux familles. Les questions portent notamment sur l’aménagement de l’horaire, la réaction du chef lorsqu’un collaborateur quitte le bureau pour aller chercher son enfant à l’école ou la possibilité de prendre des vacances au même moment. L’administration communale a obtenu 63 points sur 100. La moyenne suisse se situe autour de 57 points. Jusqu’en 2020, l’administration communale pourra porter le label de qualité de Pro Familia. Des déductions ont aussi été tirées des résultats de l’enquête. Des mesures pourraient être prises pour améliorer encore mieux la situation.

Dans la "Basler Zeitung"

Des bourgeois discrets en ville et à la campagne

Les fédérales n’auront lieu qu’à l’automne 2019. Les partis n’en fourbissent pas moins déjà leurs armes. Dans les cantons de Bâle-Ville et Bâle-Campagne, les deux conseillers aux Etats socialistes en place, Anita Fetz et Claude Janiak ne se représenteront pas. Du côté de la ville, les postulants de qualité ne manquent pas. Et le siège ne devrait pas changer de camp. La situation est différente à Bâle-Campagne. Les partis bourgeois, majoritaires sur le plan cantonal, devraient logiquement partir au front. Mais personne ne se pousse encore au portillon. Les défaites de 2007, 2011 et 2015 restent en travers des gorges du PLR et de l’UDC. Par contre, à gauche, on se bagarre. Verts et PS briguent aussi le siège.

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