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Signes religieux, pères, chauffards, énergie, que dit-on outre-Sarine?

Nous passons en revue la presse alémanique: quels sont les sujets qui font causer là-bas? Cette semaine, le congé paternité à la Confédération, les signes religieux dans les tribunaux de Bâle-Ville, des excès de vitesse à Nidwald et la redevance hydraulique font partie de notre sélection.

24 mai 2018, 12:01
Les collaborateurs de la justice de Bâle-Ville ne pourront plus porter de signes religieux visibles.

Dans le "Blick"

La Confédération est ainsi hypocrite

En matière de congé paternité, la Confédération est plutôt favorable. Mais sur le papier seulement. Dans la pratique, elle est radine. En théorie, les jeunes pères ont le droit de diminuer de 20% leur temps de travail. Celui-ci ne peut pas passer sous la barre de 60%. Dans les faits, les chefs s’y opposent. Plusieurs cas ont été signalés. Il a fallu de nombreuses négociations pour obtenir une réduction du temps de travail. Dans le privé, UBS montre l’exemple. Les jeunes pères ont le choix entre deux modèles. Ils peuvent prolonger leur congé paternité de deux à quatre semaines, mais non payées. Sinon, ils ont la possibilité de diminuer leur temps de travail à 80% pendant six mois.

Dans la "Basler Zeitung"

Les tribunaux bannissent les symboles chrétiens

Les collaborateurs des tribunaux du canton de Bâle-Ville ne pourront plus porter de signes religieux visibles à partir de l’été. Ainsi en a décidé la justice en invoquant la constitution cantonale. Foulard, turban ou kippa seront donc interdits aux employés. Il en va de même pour le port d’une croix. Une telle prescription n’existe dans aucun autre canton. Une jeune juriste, qui postulait à un poste de stagiaire, est à l’origine de cette décision. Elle portait sur la photo de son dossier de candidature un foulard musulman. Ce qui a provoqué la procédure. Tout le monde n’est pas concerné par cette interdiction. Les prévenus, les plaignants et les témoins, ainsi que leurs représentants, notamment, ne sont pas obligés de s’y plier.

Dans la "Luzerner Zeitung"

Trois chauffards en Ferrari condamnés à Nidwald

Trois jeunes Zurichois, aujourd’hui âgés d’une vingtaine d’années, se souviendront de leur escapade dans le canton de Nidwald en 2016. Au volant d’une Ferrari louée, ils ont commis de nombreux excès de vitesse, dépassant les limites de 80, voire de 100 km/h sur des routes cantonales. La police a pu les arrêter grâce aux indications de la population. Ils ont été jugés pour délit de chauffard, qualificatif appliqué juridiquement dès que quelqu’un dépasse de 60 km/h la vitesse limitée à 80. Ils s’en tirent bien, puisque le tribunal les a condamnés à des peines avec sursis. Les trois hommes ont assuré ne plus vouloir commettre de tels délits. «On doit apprendre de ça. Chacun a droit à une deuxième chance», a estimé l’un d’eux.

Dans la "Südostschweiz"

Le Conseil fédéral laisse les Grisons jubiler

Le Conseil fédéral ne touchera pas au montant de la redevance hydraulique avant fin 2024. Il prévoyait, dans un premier temps, de le réduire de 110 à 80 francs. Cette décision provoque joie et soulagement dans le canton des Grisons. «Aujourd’hui, c’est un très bon jour pour les Grisons et toutes les régions de montagne», dit le directeur cantonal de l’énergie Mario Cavigelli. «Nous pouvons constater que nos arguments, lors de la consultation, ont été entendus.» Même son de cloche du côté des communes à propos de cette décision, qualifiée de surprise. A côté de la résistance lors de la consultation, la hausse des prix de l’énergie a aussi joué lors de la réflexion sur cette question, estime-t-on.

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