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Sécurité au stade, amoureux des cloches: que dit-on outre-Sarine?

Nous passons en revue la presse alémanique: quels sont les sujets qui font causer là-bas? Cette semaine, la sécurité au stade à Berne et un amoureux des cloches font notamment partie de notre sélection.

15 févr. 2018, 15:30
Entre 2014 et 2017, les coûts d'engagement de la police municipale pour les matches du CP Berne ont atteint environ 1,4 million de francs.

Dans la "Berner Zeitung"

25 000 heures de police pour YB et le SCB

La Ville de Berne veut prolonger jusqu’en 2022 l’accord sur les coûts de l’engagement policier lié aux matches de Young Boys (YB, le club de football) et le SCB (le club de hockey). Ce dernier, entre 2014 et 2017, a disputé 111 matches à domicile pour un coût de 1,39 million de francs. Ce qui représente un peu plus de 125 heures d’engagement policier en moyenne par match. L’accord prévoit que les 200 premières heures sont à la charge de la Ville. Durant la même période, YB a disputé 76 matches. Les coûts de sécurité ont atteint 4,65 millions de francs, dont 1,27 million à charge du club.

L’accord prévoit aussi que chaque club verse 1fr.50 par spectateur pour contribuer aux frais. Depuis 2010, les coûts sont en baisse. La police a été engagée plus de 41'000 heures par en 2010 contre 24'980 heures l’an dernier.

Dans le "Tages Anzeiger"

Les médias jugent les femmes plus durement que les hommes

Le quotidien s’est livré à une analyse des portraits de personnalités politiques qu’il a publiés ainsi que ceux de la «Landbote» et la «NZZ». Les femmes sont jugées plus durement que les hommes. Des exemples? Le fait que le conseiller communal PLR de Zurich Filippo Leutenegger ait cinq enfants de divers mariages n’est pas une thématique. Il n’en va pas de même pour son homologue socialiste de Winterthour Christa Meier. Le fait que ses deux enfants adolescents ne vivent que partiellement chez elle est mentionné.

Les spécialistes des médias sont unanimes. Les stéréotypes de genre sont largement étayés. A leurs yeux, il faut davantage de diversité dans les rédactions. Les journalistes doivent se poser la question: appliquons-nous les mêmes critères aux hommes et aux femmes?

Dans la "St. Galler Tagblatt"

Quand les cloches sonnent, il ouvre tout de suite sa fenêtre

Fabian Thürlimann passe pour être un spécialiste des cloches. Lui-même se voit plutôt comme un amoureux des cloches d’églises. Il a conseillé la communauté catholique saint-galloise de Wil pour modifier les sonneries des cloches de son église. Elles diffèrent notamment les jours de fête. Commandée dorénavant par un bouton électrique, la sonnerie peut néanmoins être modifiée.

La combinaison décisive? Quand bat quelle cloche et combien d’entre elles sonnent, explique Fabian Thürlimann. Celui-ci est donc aussi un peu un compositeur. Cette passion lui tient à cœur depuis l’enfance, confie-t-il. Comme celle de conducteur de locomotive. Après huit années, il a abandonné son métier d’enseignant pour rejoindre les CFF. Depuis le mois de décembre dernier, il parcourt régulièrement le trajet Saint-Gall - Zurich.

Dans l'"Aargauer Zeitung"

L’ouest du canton d’Argovie continue d’attirer les étrangers

Entre juin 2013 et juin 2107, la part d’étrangers dans les districts d’Aarau, Lenzburg, Kulm et Zofingue a augmenté de 14%. Ces quatre arrondissements recensent aujourd’hui une proportion d’étrangers de 22,4 à 25,6%. La plupart d’entre eux viennent d’Europe, 50'000 sur plus de 56'000. Les Allemands (9732) sont les plus nombreux. L’Italie (9500) et le Kosovo (6741) suivent.

Le plus grand groupe, les Allemands, se répartit à peu près équitablement sur toute la région. Ils sont 823 à Aarau et 415 à Lenzburg, qui comptent environ la moitié moins d’habitants. A la différence des Allemands, les Italiens, bien que présents partout, sont plus sensibles au prix des loyers. A Aarau, ils sont 519, alors qu’on en compte 410 à Buchs. Dans cette commune, tout près de la capitale, on compte seulement 290 Allemands.

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