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Population bâloise, Jura, immigration, que dit-on outre-Sarine?

Nous passons en revue la presse alémanique: quels sont les sujets qui font causer là-bas? Cette semaine, la population bâloise, la malédiction du bateau le Jura et les questions autour de l'immigration font partie de notre sélection.

24 avr. 2018, 17:01
Bâle-Ville devrait bientôt compter 200 000 habitants.

Dans la "Basler Zeitung"

Il manque encore 248 habitants

Pour le troisième mois consécutif, la population du canton de Bâle-Ville a connu une augmentation notoire. Le premier trimestre de cette année est marqué par une très forte hausse qui n’a plus été constatée depuis 2011. A fin mars, le demi-canton recense 199 754 habitants. Il ne lui en manque dès lors plus que 248 pour atteindre la barre symbolique des 200 000 âmes. La marque pourrait être dépassée en avril. De mars 2017 à mars 2018, la population bâloise a crû de 0,7%. Le nombre de Suisses est en augmentation de 0,2% et celui des étrangers de 1,6%. Ceux-ci représentent aujourd’hui 36,2% de la population. Le mouvement naturel, lui, enregistre un solde de -1, à savoir une naissance de moins que le nombre de décès. Sur ce plan, une différence claire, par contre, apparaît entre les Helvètes et les étrangers. Du côté des Suisses, on a enregistré 73 décès de plus que les naissances. Chez les étrangers, il en va tout autrement, puisque les nouveau-nés ont été 72 de plus que les morts.

Dans le "Blick"

Lac de Constance: la malédiction du "Jura"

Dimanche après-midi, un Suisse de 56 ans a plongé seul dans le lac de Constance près de Bottighofen dans le canton de Thurgovie. Il n’est pas revenu. La police du lac a retrouvé sans vie ce plongeur expérimenté à côté de l’épave du "Jura". Ce Suisse est le cinquième à laisser sa vie dans cet endroit depuis 2005. Le bateau, lui, a coulé en 1864 à la suite d’une collision avec le "Ville de Zurich", «le bateau du diable». L’épave du navire se trouve à 40 mètres de profondeur. Pour le président d’un club de plongée local, le "Jura" ne peut être abordé que par des plongeurs expérimentés et en pleine forme. La plongée est corporellement et psychiquement exigeante. Ce que beaucoup sous-estiment, explique Michael Meyer, président de l’école de plongée Poseidon. A ces profondeurs, l’eau atteint la température de 6 degrés à peine. En plus, c’est très sombre. Aussitôt que le corps ne tient plus le coup, on est perdu. D’autant plus si on plonge seul, précise le professionnel.

Dans le "Bund"

Le peuple doit encore voter sur les jeunes réfugiés

Dans le canton de Berne, l’UDC veut encore attaquer par référendum le crédit pour les jeunes requérants d’asile non accompagnés. Celui-ci a été accepté par le Grand Conseil lors de sa session de mars. Après que le peuple ait refusé, en mai de l’année dernière, un crédit de 105 millions de francs sur quatre ans, le Conseil d’Etat l’a diminué de 5,4 millions. Il a aussi introduit la possibilité pour les plus de 17 ans d’être hébergés dans un centre pour requérants plutôt que dans une maison spécialisée pour les jeunes. Pour l’UDC, la diminution du crédit de 5 millions de francs est un witz. Elle juge aussi le coût mensuel d’un requérant de 4200 francs surestimé. Le Parti socialiste, par contre, juge la position de son adversaire problématique, parce qu'elle ne permet pas de remplir les obligations légales. Le conseiller d’Etat en charge du dossier, le libéral-radical Hans-Jürg Käser, l’a déjà dit en janvier: le canton de Berne ne peut pas éviter de prendre en charge les requérants d’asile mineurs.

Dans la "Solothurner Zeitung"

Qui veut vivre ici doit faire des efforts

Anelise De Freitas est arrivée du Brésil en Suisse, à Granges précisément, il y a 22 ans. D’abord dépassée par le choc culturel, elle a longtemps voulu repartir dans son pays. Entre-temps, Granges est devenue sa deuxième patrie. Elle parle couramment le dialecte soleurois et s’occupe, comme employée communale, d’assistance à l’asile et des exigences d’intégration. Depuis deux ans, la Ville soleuroise mène une expérience pilote avec les nouveaux arrivants de langue étrangère. Ceux-ci sont immédiatement dirigés vers Anelise De Freitas et sa collègue. «Nous insistons sur le fait que chacun doit faire des efforts s’il ou elle veut vivre en Suisse de manière durable. S’intégrer, respecter les règles locales et apprendre la langue allemande sont un devoir. La plupart des immigrés ont un contrat de travail, mais ne parlent pas un mot d’allemand et ont, en partie, l’état d’esprit de s’annoncer auprès de l’aide sociale après la fin de leur contrat de travail», dit la Brésilienne d’origine.

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