Dans la «Berner Zeitung»
Plaques automobiles: du pain bénit pour le canton de Berne
En 2018, avec les ventes et les enchères en ligne de numéros de plaques d’immatriculation, le canton de Berne a encaissé 1,55 million de francs. Un record. L’information a été confirmée par le chef du service des automobiles et de la navigation. Celui-ci ne fait que des suppositions. «La demande nous étonne», dit Hanspeter Bütler. Le montant record n’a même pas été inclus dans la somme totale.
La plaque «BE 5» a été vendue aux enchères en décembre. Le montant de 115’000 francs, un record pour le canton de Berne, n’a pas encore été viré par le propriétaire. Cette année, ça pourrait continuer. Le chef du service annonce la mise aux enchères des numéros «BE 6» et «BE 8». La date exacte n’a pas été annoncée.
Dans le «Blick»
Les médecins veulent supprimer le contrôle du temps de travail
La Société suisse de médecine intensive ne veut plus recenser le temps de travail des médecins et des infirmiers. La loi s’assure de son respect pour le bien des patients. Du coup, pour les professionnels concernés, le temps de travail pourrait passer de cinquante heures par semaine passer à soixante, voire septante heures. Des normes qui seraient d’ailleurs régulièrement dépassées.
Selon un sondage, la plupart des médecins-chefs et des assistants travailleraient déjà plus de cinquante heures. Les défenseurs des patients critiquent cette proposition. Pour ses défenseurs, il en va aussi d’économies financières. Pour répondre à la loi, il faut davantage de médecins assistants. Ce qui signifie des coûts plus élevés.
Dans la «Basler Zeitung»
Jeunes pour le climat: ce n’est qu’un début
«Vous nous avez représentés comme des perroquets, des personnes sans réflexion. Ce sont des conneries.» Ces jeunes Bâlois ont moins de 25 ans et veulent se battre pour la sauvegarde du climat. Ne sont-ils pas les enfants de la société de consommation? N’ont-ils pas grandi dans un monde agréable où tout ce qui est nécessaire est à disposition? «Bien que nous vivions dans le bien-être, nous pouvons aussi regarder au-delà de cette bulle», dit Livia.
Depuis la première grève avant Noël, les rangs des manifestants ont grossi. Lors de la prochaine grève, le 2 février, ils seront des milliers, voire davantage, assurent-ils. «Notre mouvement traverse toue la société, tous les partis. Ce n’est qu’un début», assure Vincent.
Dans la «Thurgauer Zeitung»
Trois éoliennes suscitent la critique à Berne et Constance
La Fondation suisse pour la protection et l’aménagement du paysage part en guerre contre la réalisation de trois éoliennes aux abords du lac de Constance en Thurgovie. En cause? Les atteintes au paysage. Même du côté de l’Allemagne, on partage ces critiques. L’île de Reichenau, inscrite au Patrimoine mondial de l’Unesco, serait menacée. Ces prises de position, à Berne et à Constance, ne devraient pas rester les seules.
Un mouvement citoyen s’est formé dans certaines communes. Le département thurgovien de l’aménagement du territoire est muet. Le Conseil d’Etat a rendu public son plan éolien en novembre dernier. Le Grand Conseil devrait se pencher sur ce dossier chaud d’ici à l’été.