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Pharmacies, cartes postales, CarPostal, Cassis, que dit-on outre-Sarine?

Nous passons en revue la presse alémanique: quels sont les sujets qui font causer là-bas? Cette semaine, le coronavirus, comme dans tous les médias, éclipse quasiment tout le reste de l’actualité. Cette semaine, les pharmacies à Berne, des cartes postales gratuites, des bus remplis et Ignazio Cassis au Tessin font partie de notre sélection.

31 mars 2020, 15:00
Le conseiller fédéral Ignazio Cassis est réapparu au Tessin ce lundi 30 mars.

Dans la «Berner Zeitung»

A Berne, les pharmacies de la ville sont au ralenti

Ils font partie des rares magasins qui sont autorisés à être ouverts pour le moment: les pharmacies. Qu’il s’agisse de médicaments, de désinfectants ou de masques, leurs produits sont plus demandés que jamais. Cependant, tout le monde ne connaît pas la même situation. La fréquence de la clientèle dépend actuellement fortement de l’emplacement de la succursale. Une enquête menée par le journal sur les différentes pharmacies de Berne et des environs révèle des différences frappantes. En vieille ville, un commerce a perdu 90% de ses clients, tandis que sa succursale de Bümpliz doit faire face à quatre fois plus de gens. Le télétravail explique en partie ce phénomène. Les pendulaires se fournissent à proximité de leur domicile.

Dans la «Thurgauer Zeitung»

Des cartes postales gratuites pour tous les Suisses

La société Ifolor, basée à Kreuzlingen, veut promouvoir les liens interpersonnels et offre donc désormais à tous les citoyens suisses la possibilité d’envoyer gratuitement des cartes postales dans le monde entier. Elles peuvent être créées, personnalisées avec un timbre et envoyées via l’application Ifolor sans aucun frais d’expédition. Il n’y a pas de limite au nombre de cartes postales que vous pouvez envoyer chaque jour. Cette offre spéciale dure jusqu’à la fin du mois d’avril ou jusqu’à épuisement des stocks. Chez Ifolor, tous les employés sont en télétravail dans la mesure du possible. Pour le reste, les sites de la société répondent aux exigences de distance sociale et continuent à assurer la production.

Dans la «Luzerner Zeitung»

Les chauffeurs de bus ne sont pas des policiers

Samedi dernier, dans le canton de Lucerne, un bus de CarPostal était rempli. L’entreprise est consciente du problème. «Nous avons déjà constaté que les passagers utilisent nos correspondances pour se rendre à la campagne, surtout les jours de beau temps», dit un porte-parole. «Il est possible que certains véhicules soient trop remplis.» Sur un plan légal, les chauffeurs ne peuvent pas refuser les gens. Et ils n’ont pas à remplir une tâche de police. «Toute personne qui ne dépend pas des transports publics pour son travail ou ses achats devrait les éviter autant que possible. Nous serons très heureux de conduire à destination les clients pour leurs excursions sans restrictions une fois la pandémie de corona terminée.»

Sur Watson

Mais où est Cassis? Il est de nouveau là

Un panneau qui dit «Chi l’ha visto?» – Qui l’a vu? –, est accroché à une photo d’Ignazio Cassis. Le photomontage a fait le tour des médias sociaux au Tessin. Certains se sont demandé pourquoi il était invisible, alors qu’il a été médecin cantonal il y a quelques années. Ce lundi, Cassis s’est rendu à Bellinzone pour un échange avec le gouvernement cantonal. Il n’est pas venu seul, mais il a apporté deux respirateurs, un geste symbolique. Mais la question de savoir pourquoi Cassis n’était pas davantage visible a été posée au conseiller fédéral lors de la conférence de presse. Il a répondu que cela était dû au fait qu’il était ministre des Affaires étrangères et que ses collègues faisaient l’objet de davantage d’attention.

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