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Nourriture, boisson, fiscalité, santé, que dit-on outre-Sarine?

Nous passons en revue la presse alémanique: quels sont les sujets qui font causer là-bas? Cette semaine, un festival de la nourriture durable à Berne, une boisson concoctée par des gymnasiens à Zurich, la santé financière de Bâle-Ville et ses impôts et la raison des coûts de la santé font partie de notre sélection.

28 juin 2018, 12:01
La conseillère d'Etat Eva Herzog peut se réjouir. Le canton de Bâle-Ville a enregistré un bénéfice de 251 millions de francs en 2017. Mais les impôts ne devraient pas diminuer.

Dans la "Berner Zeitung"

Un festival pour une nourriture durable

Des crevettes de l’Emmental ou un menu avec de la nourriture qui serait jetée: un festival fera la promotion de la nourriture durable se déroulera du 8 au 11 septembre à Berne et dans ses environs. Il a été Kulinata. Il est mis sur pied à l’initiative de la Ville et de la société économique d’utilité publique. Un réseau de plus de 60 associations, institutions et personnes privées, Berner Platte 2.0, a été mis sur pied dans ce but. Plus de 80 événements dans et autour de Berne sont au programme. Parmi celle-ci, on trouve la visite d’une ancienne porcherie à Berthoud, où sont maintenant élevées des crevettes. Pendant le festival, 11 équipes de cuisines concocteront des menus de midi pendant 11 jours sur une place de Berne.

Dans le "Tages Anzeiger"

De pétillants écoliers inventent la boisson d’été zurichoise

Six gymnasiens amènent un vent frais sur le marché de la boisson zurichois. Sprützig est le nom de leur boisson désaltérante qui séduit de plus en plus de restaurants et de bars. Du sureau à la pomme en passant par le coing et, naturellement, de la menthe, ses ingrédients aura la cote durant l’été. Dans le cadre de leur travail d’étude, les six jeunes ont pu mettre au point leur produit et le commercialiser. "Nous nous sommes décidés pour une boisson comme produit, car tous les gens ont en fin de compte soif et une boisson, on peut à la fois l’acheter et l’essayer", confie l’un d’entre eux. Ce n’est pas simple de créer une boisson, constatent encore les gymnasiens. Mais ils ont pu compter sur le soutien de professionnels.

Dans la "Basler Zeitung"

“Les impôts ne devraient pas baisser à Bâle”

La directrice des finances du canton de Bâle-Ville, la socialiste Eva Herzog, a pu présenter une nouvelle fois des chiffres réjouissants. Les comptes 2017 affichent un bénéfice de 251 millions, soit 108 millions de plus qu’au budget. Malgré 13 exercices bénéficiaires consécutifs, on pourrait s’attendre à une réforme fiscale. Ce ne sera pas le cas. Pour la conseillère d’Etat, il ne faut pas se laisser tromper par les chiffres. Des facteurs exceptionnels expliquent les bons résultats. De nouvelles baisses d’impôt conduiraient aux chiffres rouges ou à de douloureux programmes d’économies, argumente-t-elle. Le tout avec l’obligation de faire des économies de 30 à 40 millions. Ainsi en a voulu le Grand Conseil.

Dans le "Blick"

“Pourquoi ce devrait être meilleur à l’hôpital?”

En Suisse, la santé publique coûte 80 milliards par année, le double d’il y a 20 ans. Ancienne médecin-cheffe de la gynécologie d’un hôpital de Zurich, Brida von Castelberg estime que ça n’a pas de raison d’être. L’efficacité en est une des raisons, juge-t-elle. Par exemple, il y a des doublons et des données, dont personne n’a besoin, sont rassemblées. "Aujourd’hui, les médecins assistants ne s’occupent de patients que 30% de leur temps. Le reste est consacré à l’administratif. Ce n’est pas utile pour une bonne médecine", dit-elle. Et de s’en prendre aussi au luxe de certains établissements avec un grand choix de menus. "Pourquoi ce devrait être meilleur qu’à la maison? L’important est que les soins et les médecins sont bons."

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