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Médecins, sexe, fitness, que dit-on outre-Sarine?

Nous passons en revue la presse alémanique: quels sont les sujets qui font causer là-bas? Cette semaine, la problématique des médecins allemands, la performance économique bernoise, le commerce du sexe à Lucerne et les fitness dans le canton de Soleure font partie de notre sélection.

15 janv. 2019, 14:00
En Suisse, la législation sur le commerce du sexe est en grande partie réglée par les cantons.

Dans le «Blick»

Presque un médecin sur cinq est Allemand

Le ministre allemand de la Santé aimerait que «ses» médecins reviennent au pays. Formés en Allemagne, bon nombre d’entre eux travaillent dans les hôpitaux suisses et manquent à leur pays. Celui-ci doit engager des spécialistes polonais.

Dans les faits, la Suisse est appréciée des médecins allemands depuis des années. En 2017, 641 d’entre eux ont émigré en Helvétie, soit un tiers de tous les médecins qui se sont installés dans le pays. Au total, ce dernier compte 36 900 médecins étrangers actifs, selon la statistique de la Fédération des médecins suisses, soit 34% du total. Plus de 6000 d’entre eux sont au bénéfice d’un diplôme allemand, une part de 18,5%. Dans les hôpitaux, cette proportion est encore plus élevée.

Dans la «Berner Zeitung»

La région de Berne dans le top 3 en termes de force économique

Si le canton de Berne, en comparaison intercantonale, ne figure pas parmi les plus compétitifs en matière économique, il en va autrement de la région de la ville de Berne. Formée de 33 communes, avec une performance économique de 17’000 francs par habitant, elle se place en troisième position derrière Zurich et Bâle, selon une étude de BAK Economics.

Pendant les 12 dernières années, la croissance y a aussi été plus forte que la moyenne suisse. Jusqu’en 2014, l’impulsion est venue principalement des communes de l’agglomération. Depuis 2015, elle provient de la ville de Berne. Celle-ci est devenue le moteur absolu de la croissance. Le développement de l’industrie pharmaceutique y est pour beaucoup.

Dans la «Luzerner Zeitung»

Lucerne: des règles plus strictes pour le commerce du sexe

Le canton de Lucerne veut mieux protéger et contrôler les travailleurs du sexe. Ceux-ci, selon les estimations, sont environ 600 à travailler dans 110 commerces, soit des maisons closes, des bars, des salons de massage ou des studios.

«Il ne doit pas y avoir de zone de non-droit», plaide le conseiller d’Etat Paul Winiker, responsable de la santé. Les mesures doivent aussi permettre de mettre un frein à la traite des êtres humains, aux infractions à la loi sur les étrangers ou au trafic de drogue. Aujourd’hui, la police ne peut intervenir que si le commerce vend de l’alcool. Dans le cas contraire, elle ne peut le faire que sur injonction du procureur. Le gouvernement veut donc étendre les compétences de la police.

Dans la «Solothurner Zeitung»

Fitness: de nouvelles offres font pression sur le marché

Du côté de Soleure et d’Olten, à chaque coin de rue, on trouve un centre de fitness. De plus en plus d’acteurs veulent une part du gâteau. Mais il y a désaccord pour savoir si celle-ci sera plus grande ou plus petite. Selon les statistiques de la branche, de 12 à 14% des adultes suisses se rendent dans un fitness.

Les commerçants ne voient en tout cas aucune raison de paniquer. Ils se différencient par la prise en charge des clients et le prix. Ils ont seulement perdu des parts de marché au profit du commerce en ligne dans le domaine des compléments alimentaires. Durant les deux dernières années, les ventes ont diminué de moitié, à l’exception des barres énergétiques et des boissons frappées fraîches.

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